sexta-feira, 12 de dezembro de 2014

Albert Camus

J'ai fini Lettres à un ami allemand, d'Albert Camus. C'est un tout petit livre, mais précis et contondant. Ci-dessous, quelques citations:

"Pour reprendre un mot qui ne m'appartient pas, j'aime trop mon pays pour être nationaliste".

"Non, je ne l'aimais pas [mon pays], si c'est ne pas aimer que de dénoncer ce qui n'est pas juste dans ce que nous aimons, si c'est ne pas aimer que d'exiger que l'être aimé s'égale à la plus belle image que nous avons de lui".

"Nous le professions [l'heroïsme] parce que dix siècles d'histoire nous ont donné la science de tout ce qui est noble".

"On ne possède bien que ce qu'on a payé".

"Je revois ici votre sourire. Vous vous êtes toujours défié des mots. Moi aussi, mais je me défiais plus encore de moi".

"Les mots prennent toujours la couleur des actions ou des sacrifices qu'ils suscitent".

"Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir. Ce monde a du moins la vérité de l'homme et notre tâche est de lui donner ses raisons contre le destin lui-même. Et il n'a pas d'autres raisons que l'homme et c'est celui-ci qu'il faut sauver si l'on veut sauver l'idée qu'on se fait de la vie".

"Dès l'instant où il est seul, pur, sûr de lui, impitoyable dans ses conséquences, le désespoir a une puissance sans merci".

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