domingo, 8 de novembro de 2015

Allégorie avec Vénus et Cupidon [Bronzino]

Une camarade de la classe de français a voyagé en Angleterre le mois dernier, et je l'ai demandé de m'apporter le guide Chefs-d'œvre de la National Gallery. L'analyses dont je suis le plus étonée - en raison de la quantité des "choses cachés" - était cette là, sur le tableau de Bronzino.

Allégorie avec Vénus et Cupidon (probablement 1540-1550), Bronzino. Huile sur bois
.

"L'Allégorie de Bronzino est aussi attirante qu'elle est repoussante. C'est peut-être la représentation la plus froide, la plus réservée, la moins sensuelle et en même temps la plus ouvertement érotique de la passion sexuelle qui n'ait jamais été peinte. Exécuté à la cour du duc Cosme Ie de Médicis à Florence, le tableau était peut-être un cadeau pour François Ie de France: avoir à déchiffrer son symbolisme complexe aurait offert aux courtisans blasés la parfaite occasion d'arrêter leurs pensées sur les charmes de Vénus et de Cupidon, et sur les détails lubriques de leur étreinte. Le Plaisir insensé, l'enfant rieur portant un anneau de clochettes à la cheville, jette des pétales de roses sur les amants, sans se soucier de l'épine qui lui transperce le pied. Derrière lui, la Tromperie, au visage charmant mais au corps hideux, offre un rayon de miel sucré d'un main, tout en cachant de l'autre le dard de scorpion de sa queue. De l'autre côté se trouve un personnage obscur et tourmenté, la Jalousie peut-Être, mais plus certainement la Douleur ou la Souffrance (peut-être une allusion à la syphilis, maladie vénérienne contagieuse nouvellement arrivée en Europe, que l'on traitait avec du mercure). L'Oubli, la figure en haut à gauche, tente de tirer un voile sur la scène, mais en est empêché par le Temps. Attirante à première vue, l'image révèle petit à petit son amère morale.

* Les masques contranstant de la tragédie et de la comédie étaient souvent représentés dans l'art gréco-romain antique, mais ces masques-ci ressemblent plus aux visages d'une nymphe et d'un satyre - dans la mythologie païenne, ils représentaient la proie et le prédateur de la conquête sexuelle.

* L'Oubli n'est pas un masque: seul le derrière de la tête manque. D'après la phrénologie, pseudo-science qui étudie les facultés mentales des gens à partir de la forme de leur crâne, c'est là que se trouve la mémoire."

Chefs-d'œvre de la National Gallery. 2006.

Um comentário:

  1. Sei que sou chatinho, mas devo dizer que sou meio avesso a guias, especialmente de arte. Li e até gostei do Lendo Imagens de Alberto Manguel e do Arte Moderna de Argan, onde, em ambos, cada capítulo é dedicado a uma obra. Mas, além de certas características inequivocamente históricas, o resto é interpretação pessoal. Não é mais valioso observar uma obra de forma virginal?, com seus próprios olhos e pensamentos? Da mesma forma, nunca leio uma resenha de filme ou livro que eu queira ver/ler, para não me contaminar, para não ver somente aquilo que o outro viu. Especificamente nesse quadro de Bronzino, me parece que a Vênus foi pintada a partir de um modelo homem, como era comum na época pois raras mulheres posavam, e em geral prostitutas. O corpo dessa Vênus parece duro, quadrado, sem graça e sem curvas, e os peitos são peitos de quem nunca viu um peito de verdade, redondinhos feito cuia de coco. Abraços.

    ResponderExcluir